Les outils annexes de l'acupuncteur
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Les ventouses
L’usage des ventouses remonte à des temps lointains dans de multiples pays comme l’Egypte, la Grèce, le Japon, la Chine. Les premières ventouses auraient été faites à partir de cornes animales dans lesquelles on allumait un feu afin de créer un vide d’air et ainsi obtenir le phénomène d’aspiration.
Ce dernier permet d’activer la circulation du Qi et du sang à un endroit bien spécifique ou bien d’éliminer des facteurs pathogènes de l’organisme (des énergies dites « perverses »).
Il existe des ventouses dans différents matériaux comme le bambou, la faïence, le verre ou le plastique.
Indolores, elles peuvent s’appliquer seules, ou à plusieurs en fonction des zones et de l’objectif recherché.
La moxibustion
La moxibustion est un outil qui agit par application de chaleur sur les points d’acupuncture. La chaleur a plusieurs fonctions :
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Apaiser la douleur,
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Renforcer l’énergie et en améliorer la circulation,
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Prévenir les maladies et maintenir en bonne santé.
La moxibustion serait originaire du nord de la Chine et son ingrédient principal est l’armoise. L’armoise est une plante commune qui se nomme « Ai Ye ». Dans les bâtons de moxibustion, elle est séchée et compressée. Ainsi, le bâton brûle lentement en libérant les propriétés de la plante.
L'auriculothérapie
Elle a été redécouverte et développée en 1951 par le Dr Lyonnais Paul François Marie Nogier. Elle est depuis, une technique enseignée dans de nombreuses facultés.
Le pavillon auriculaire est un lieu très innervé. Ainsi, même à distance, il est possible via l’oreille d’avoir une action sur les différentes parties du corps. Dans ce fonctionnement, les organes du corps sont représentés en miroir : le lobe correspond à la tête, la conque aux viscères, etc.
Il est possible d'agir sur ces zones de plusieurs manières : avec les aiguilles d’acupuncture, en acupression ou en disposant des graines qui peuvent être stimulées par pression pendant plusieurs jours après la séance.