Le Qi
Le Qi est le fondement principal de la médecine traditionnelle chinoise. « Qi » se prononce « tchi » et compose tout ce qui nous entoure. La théorie du Qi est une théorie de l’unicité, la théorie du Yin/Yang est une théorie de la dualité et la théorie des cinq éléments est une théorie de la pluralité.
Son idéogramme 气 représente dans la partie inférieure du riz et dans la partie supérieure la vapeur que la cuisson du riz laisse s'échapper. Les deux parties de cet idéogramme regroupent l’aspect matériel (le riz), l’aspect immatériel (la vapeur) et la transformation de l’un à l’autre.
En effet, le Qi est toujours en évolution : il passe du visible à l’invisible et inversement. Par exemple, la vapeur d’eau (qui est invisible) retombe sous forme de pluie (visible) qui elle-même s’évapore de nouveau (invisible). En plus d’être en perpétuelle évolution, il est également en mouvement : il monte, descend, entre et sort.
Dans le corps humain, le Qi se divise sous plusieurs formes. Tous les Qi du corps humain ont leurs fonctions propres et mériteraient un descriptif complet. Cependant, de façon globale, plusieurs actions principales lui sont attribuées :
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Fonction de propulsion : il permet la mise en mouvement de l’énergie et du sang dans les méridiens,
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Fonction de défense : il protège contre les facteurs extérieurs en évitant la pénétration d’un « pervers » ou en accentuant la défense,
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Fonction de réchauffement : c’est avec le Qi que le corps à la capacité de se réchauffer. Il est facile de comprendre pourquoi lors d’une grande fatigue (diminution du Qi), nous avons tendance à avoir froid,
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Fonction d’homéostasie : qui comprend le bon équilibre du corps humain afin que tous les organes, liquides, vaisseaux se maintiennent à leur propre place,
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Fonction de transformation : les aliments et les boissons qui sont ingérés nécessitent une transformation dans le corps humain afin d’être exploités sous forme d’énergie.
La provenance du Qi chez l’homme est d’une part antérieure à la vie (héréditaire, ancestrale), et d’autre part postérieure à la vie (alimentation, respiration), d’où l’importance d’une bonne hygiène de vie.